Thomas Gérard, community manager freelance

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 Après 3 ans au département relations médias de Total, Thomas Gérard  lance sa propre activité en communication digitale et community management.  Passionné par le digital et par les réseaux sociaux, il accompagne les entreprises et institutions à développer leur notoriété et leur influence sur Internet.

Thomas Gérard  partage ici sa vision du dernier CFPJ BUZZ « Google et Facebook, les nouveaux dictateurs de votre ligne éditoriale. »

 

Quels contenus pour votre marque sur les réseaux sociaux ?

 

Mardi 7 juin 2016, le Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes (CFPJ) organisait une conférence gratuite avec pour intitulé « Google et Facebook : les nouveaux dictateurs de votre stratégie éditoriale ? ». Après un rappel de la prédominance de Google et Facebook dans l’univers digital, Olivier Raviart (consultant), Patrick Chambon (Parrot) et Philippe Koechlin (Total) ont détaillé les tendances actuelles en termes de contenu pour les marques sur les réseaux sociaux dont voici un condensé.

Pour Olivier Raviart, une des tendances très fortes sur le contenu des marques est la superficialité des contenus proposés. Aujourd’hui on parle de « Snackable Content » : un contenu vite consommé et facile à partager. Ces types de contenus s’adaptent particulièrement bien à l’utilisation des internautes : je regarde et je zappe. Selon une étude de SimilarWeb, le temps d’usage des réseaux sociaux est en diminution. D’où la question sans fin qu’on vient à se poser : les internautes restent-ils de moins en moins longtemps sur les réseaux sociaux car les contenus sont de plus en plus courts ou bien comme le contenu est de plus en plus court ils restent de moins en moins longtemps ? La question est ouverte…

 

La marque devient rédactrice en chef

Une certitude aujourd’hui : la marque doit produire du contenu et doit s’organiser en fonction. C’est un levier de réussite pour elle sur les réseaux sociaux. Pour produire ce contenu, la marque a dû se transformer pour devenir elle-même rédactrice en chef. Elle détermine les sujets et donne le ton de sa ligne éditoriale. Ce qui est intéressant avec cette approche c’est la confusion de plus en plus prononcée des métiers de la communication. Chaque communicant doit avoir des connaissances en marketing, relations presse, communication corporate et même des notions de journalisme. De nombreux observateurs pensent que les métiers d’attaché de presse et de community manager fusionneront dans un avenir proche. Je m’inscris pleinement dans cette analyse.

De plus, les contraintes imposées par les réseaux sociaux (éphémerité, les 140 caractères…) obligent les communicants à être créatifs pour être visibles. Des formats, parfois oubliés, reviennent en force tels que des visuels, des infographies, des vidéos courtes, des GIF… Ces formats sont devenus indispensables dans une stratégie éditoriale en ligne. Chez Total, tous les réseaux sociaux n’ont pas la même valeur et certains permettent d’en alimenter d’autres. Ainsi en 2010, Total a fait le choix de favoriser et d’éditorialiser Facebook, Twitter et LinkedIn. Une partie de la stratégie de Total consiste à alimenter les réseaux sociaux éditorialisés avec des contenus déposés sur d’autres plateformes telles que Youtube, Instagram et Vine.

 

Utiliser des influenceurs pour mettre en avant l’utilisation du produit

Chez Parrot (spécialiste des drônes), Patrick Chambon (directeur marketing digital) pense que la marque est devenue une personne : elle doit dire « je » et doit être en mesure de parler d’autre chose que d’elle-même. La marque n’est pas seulement une entité : elle doit montrer de l’humain dans ses contenus, elle ne doit plus être autocentrée. Pour produire du contenu chez Parrot, la direction de la communication a choisi de faire appel à des influenceurs hors de leur domaine d’activité : des influenceurs food, voyages, mode… Loin de l’écosystème Parrot, ces influenceurs ont permis de mettre en avant l’utilisation du produit et pas seulement le produit en lui-même. L’opération prévoit la production de 300 contenus dans l’année avec cinq influenceurs dans cinq pays différents. Grâce à cette campagne, plus de 3 millions de vues ont été comptabilisées sur les réseaux sociaux selon Patrick Chambon. Le prix de ce programme influenceurs ? 100.000 euros sur un an avec un budget de 5.000 euros par évènements avec un influenceur.

 

Plusieurs enseignements sont à tirer de cette conférence pour faire du contenu apprécié sur les réseaux sociaux : du contenu court en adéquation avec votre ligne éditoriale, être créatif en fonction des contraintes imposées par les réseaux sociaux, ne pas parler uniquement de soi mais aller plus loin et enfin s’appuyer sur des influenceurs pour produire des contenus qui permettent aux consommateurs de s’identifier à l’utilisation du produit.

 

 

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Pour aller plus loin

Formation certifiante Social media manager

Formation certifiante Community manager

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