Employee Advocacy : une démarche d’engagement des collaborateurs

Parler d’employee advocacy autour d’un café : c’est que proposaient Aliénor Rouffet (Fondatrice et directrice de La Part Des Anges conseil), Renaud Marcadet (Directeur des ventes et du marketing de Sociabble) et Clara Thibault (Responsable de la communication digitale externe des laboratoires Pierre Fabre) il y a quelques semaines au 35 rue du Louvre.

Vous avez manqué ça ? Voici votre séance de rattrapage en vidéo.

Vos collaborateurs sont vos meilleurs ambassadeurs sur les réseaux sociaux ! A condition de les accompagner dans leurs actions. Les réseaux sociaux sont à la fois une liberté et une responsabilité. Un tweet maladroit peut parfois mettre à mal la réputation d’une entreprise. La mise en place d’un guide de bonnes pratiques sur les réseaux sociaux ou d’une charte éthique est un début. Il faut surtout faire infuser cette culture digitale et les bonnes pratiques dans l’ensemble des services de l’entreprises.

La mesure de la culture interne est alors capitale. La maturité digitale de l’entreprise est-elle suffisante ? Les rapports hiérarchiques sont-ils pyramidaux ou transversaux ? Il y a-t-il une réelle volonté managériale ? Les objectifs de la stratégie digitale sont-ils lisibles par tous ? Les actions demandées aux collaborateurs ont-elles du sens ? Peut-on compter sur des personnalités fortes ? Sont-elles à même de porter les valeurs et les messages de l’entreprise ?

+ de confiance, + de liberté, + de collaboration,

pour + d’engagement, + d’authenticité, + d’influence

Pas facile de rompre avec le ton froid et descriptif de la communication traditionnelle. Pour conserver l’authenticité de la démarche, il est important de panacher les types de contenu : les prises de parole de l’entreprise, des contenus d’expert, des contenus proposés par les collaborateurs eux-mêmes et des contenus produits par les services de l’entreprise. Pour Renaud Marcadet, il faut « libérer la parole et laisser les collaborateurs porter le message de l’entreprise. » Le pire ennemi de l’employee advocacy ? L’auto-censure. Selon Clara Thibault, « le bénéfice doit être réciproque, pour l’ambassadeur et pour l’entreprise ». C’est à cette condition qu’un programme d’employee advocacy peut être efficace. « Ce n’est pas un programme de direction, c’est un programme d’équipe », résume Aliénor Rouffet.

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