Who really run the world ? Woman ? Man ? L’intrapreneur ? L’entrepreneur ? L’auto-entrepreneur ? Le digital native ? Le digital adopted ? Le mouton à 5 pattes à tête de licorne ?
Les frontières du monde du travail sont mouvantes. Les éclats du mur de verre parfois jonchent le sol. La grande entreprise collabore avec la startup ; les codes de l’une passent les cloisons de l’autre ; le mélange des écosystèmes est porté aux nues ; le héraut de l’agilité humaine et digitale s’arrache comme en temps de grande disette. Le monde du travail se remodèle chaque jour et le sacro-saint CDI va devenir obsolète. Le cadre bouge, il est en perpétuel test and learn. La physionomie des candidats prend des airs d’octogone. Et pourtant, on parle de pénurie de talents. On évoque des problématiques de recrutement. Le travailleur-candidat doit être agile et proposer des compétences tous azimuts. L’entreprise cherche le parfait polygone, parfaitement rond (sic)…
Nouveau modèle adapté à la multipotentialité
Mais les entreprises sont-elles suffisamment agiles dans leur fonctionnement, leur système hiérarchisé, leur GPEC (gestion prévisionnelle des effectifs et des compétences) pour demander et recevoir cette géométrie variable ? Que faire ensuite du travailleur aux multiples facettes, que faire de son potentiel et de sa vision ? L’entreprise a-t-elle les moyens de nourrir « la bête » dans son cadre de fonctionnement actuel ? Comment réellement adapter l’offre à la demande sans construire parallèlement un modèle différent, adapté à la multipotentialité ?
Nous sommes dans une période d’anxiété profonde des entreprises et des travailleurs. Le marché du travail est tendu, les salaires sont figés, beaucoup de candidats pour une seule annonce et les ronds ne rentrent pas toujours dans les carrés. Il y a ceux qui sont dedans. Il y a ceux qui demeurent dehors. Ceux en poste ont la crainte de partir. Ceux qui les emploient font planer le couperet du licenciement, arguant qu’une foule plus dense qu’à L’Olympia attend sur le parvis. La hiérarchie fait peser un poids écrasant de contraintes et de déresponsabilisation sur les équipes. Cette hiérarchie même qui prône l’agilité et la sur-compétence de ses troupes.
Skills en open source
Et pourtant. Quand il s’agit de faire bouger le cadre, le sol tremble. Quand il s’agit d’évoquer une possible utilisation de toute la palette des compétences, le ciel s’assombrit. Quand il s’agit d’être ceci en même temps que cela, l’orage gronde. Même si le plafond de verre se fissure, les parois de la transversalité sont encore bien épaisses. Je suis persuadée que l’on peut utiliser ses 300 %. Que David peut collaborer avec Goliath, vraiment, sans parois, sans a priori, sans crainte et en toute bienveillance. C’est la différence et la collaboration qui permettent la transformation.
Je développe actuellement un projet de startup utilisant l’IA qui permettrait d’utiliser l’ensemble de ses compétences, en sur-mesure avec les besoins du marché, pour un temps donné, avec une rémunération disruptive, adaptée aux besoins des parties prenantes.
J’ai l’intime conviction que chacun peut mettre en œuvre toute la panoplie de ses hard et soft skills, tout au long de sa vie. Que l’on peut être mouton à 5 pattes à tête de licorne, femme, auto-entrepreneuse, intrapreneur, agile et marcher main dans la main avec les Goliaths du marché. Tous les écosystèmes et les modes de pensée peuvent collaborer. Demain, le marché du travail aura une autre physionomie. Et demain, c’est déjà aujourd’hui. Demain accepte la multipotentialité. Demain est en open source pour toutes nos skills !
Article écrit pour LinkedIn par Aliénor Rouffet, Founder & CEO La Com’ by me.
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