Interview de Fleur, chargée de com’ connectée chez Vinci

portrait de Cecile Ribour

Fleur* a participé à notre grand tirage au sort et est l’heureuse gagnante de la tablette Samsung.

Chargée de communication chez Vinci, Fleur est passionnée par les nouveaux médias et la transformation digitale…

VINCI est une multinationale avec diverses activités, comment le service communication travaille-t-il sur la synergie du groupe ? Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vos principales missions ?

VINCI est un acteur mondial des métiers des concessions et de la construction, employant plus de 185 000 collaborateurs dans une centaine de pays. Nos quatre grands pôles (VINCI Concessions, VINCI Energies, VINCI Construction et Eurovia) regroupent plus de 2 000 entreprises.

Nous travaillons sur les synergies par de nombreuses publications valorisant les différents business du Groupe, par des événements dédiés dans nos grandes régions (conventions, séminaires, « Bienvenue chez VINCI », « Prix de l’Innovation »), et, récemment, par le lancement de notre réseau social et collaboratif interne, Network Together.

Mes principales missions portent sur la communication digitale. Je sensibilise et forme les collaborateurs aux enjeux de la transformation digitale et à la prise de parole sur les réseaux sociaux. Le volet éditorial de mon poste porte sur l’animation des réseaux sociaux et la production de contenus (dont rich media) sur le site. Enfin, je travaille en soutien et conseil des communicants du Groupe pour toute demande portant sur le digital. A ce titre, j’anime le VINCI Social Media Club, un rendez-vous trimestriel convivial d’échange de bonnes pratiques et de retours d’expérience sur le déploiement des médias sociaux au sein du Groupe.

Aujourd’hui, ces missions sont de plus en plus influencées par le digital, selon vous le chargé de com’ connecté c’est… ?

Le chargé de com’ connecté, c’est celui qui est capable d’envisager la communication sur des supports multiples (bimédias) et complémentaires pour porter son message. C’est celui qui est capable de rester en veille pour détecter les signaux faibles et adapter ses messages en conséquence. Le chargé de com’ connecté est polyvalent et curieux, il est capable de détecter les tendances et de se les approprier pour servir au mieux la communication de son entité. Il est à l’écoute des prescripteurs de son secteur, journaliste print comme influenceur web. Le chargé de com’ connecté, enfin, c’est celui qui a intégré le test and learn comme principe d’action, et qui est capable de faire preuve d’audace dans la définition de ses nouveaux moyens d’action.

Le digital impacte de plus en plus nos manières de communiquer… Quelles évolutions a connu votre métier ces dernières années et quelles sont, selon vous, les transformations à venir ?

J’ai toujours travaillé dans la communication digitale, et je constate aujourd’hui un intérêt de plus en plus évident de la part de profils toujours plus variés, et notamment les seniors. La part de « reverse mentoring » est d’ailleurs allée croissante dans la définition de mes fiches de poste. Les transformations à venir porteront surtout, selon moi, sur la personnalisation toujours plus augmentée des contenus et produits proposés à l’utilisateur. L’un des grands enjeux en ce sens est la parfaite maîtrise des analytics par le chargé de com’, dont les compétences doivent pouvoir se rapprocher de celles du marketing. Le « mobile first » est une lame de fond dont on connaît déjà les impacts et qui doivent nous permettre de repenser tout l’accès au contenu. Enfin si le temps réel est une donnée prégnante dans l’équation de la transformation digitale, le slow journalism (initié par le Snow Fall du New York Times en 2012) devrait, je le crois, s’incarner de plus en plus dans des formats interactifs qui permettront aux entreprises, après le webdoc, d’embarquer leurs collaborateurs et clients dans des récits au long cours.

* Ce témoignage a été anonymisé à la demande de la participante suite à un changement de fonction

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